La Pharmacologie

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Dr. Brice Payet

Paracelse grand alchimiste posait déjà dès le 17e siècle, les bases de la pharmacologie, il réfutait fortement le fait que les maladies étaient la résultante des humeurs de l’être humain. Ce grand chercheur émettait déjà l’idée selon laquelle la maladie émanait d’un déséquilibre chimique interne, et qu’il fallait donc pouvoir trouver la solution dans tout ce qui nous environne, la nature, les pierres afin d’en tirer les propriétés chimiques donc le corps a besoin.

Très loin d’être partisan des pensées et croyances un peu limitées de l’époque, les recherches de Paracelse auront ouvert la porte à des percées remarquables sur la médecine, du moins en ce qui concerne l’étude des éléments chimiques et de leur interaction avec l’organisme.

Depuis lors, les choses ont bien évolués, toutefois, à tout Seigneur, tout honneur, reconnaissons à Paul Ehrlich la paternité de la pharmacologie qui peut en français facile être définie comme étant tout simplement l’étude des médicaments, en d’autres termes l’étude des réactions chimiques de l’organisme face à l’ingestion de doses chimiques de certaines substances dont les propriétés sont soient curatives, soient préventives. Les résultats de ces tests déterminent l’orientation thérapeutique que l’on pourrait en faire.

La pharmacologie est donc principalement consacrée à l’étude, et ce à des fins thérapeutiques des médicaments, au travers de l’observation de l’effet des propriétés chimiques et biologiques au sein d’un organisme. Ainsi les propriétés observées et administrées peuvent au final avoir un résultat curatif ou encore un résultat préventif. Le cœur de cible et la motivation se résument dans le désir de soigner et de guérir les patients souffrant de maladie par la mise sur pieds de médicaments.

Les bases de la pharmacologie

Plusieurs sources une fois plus ou moins associées les unes aux autres permettent à la pharmacologie de totalement prendre son essor et d’être ainsi efficace et pratique dans le domaine de la science de façon générale.

La biologie

Définie comme l’étude de la matière vivante, des êtres vivants en général. Sachant que la nature grouille d’êtres vivants, la biologie pour être la plus précise et efficace possible se subdivise en plusieurs branches parmi lesquelles on retrouve la biologie moléculaire, biologie cellulaire et la biologie organique.

La physiologie

Elle est connue comme étant l’étude scientifique des fonctions et des mécanismes d’un système vivant. Autrement dit, il s’agit de la manière dont les organes individuellement pris, les systèmes d’organes, les organismes, les biomolécules, les cellules, etc.déploient les fonctions physiques, et les fonctions chimiques au sein d’un système vivant. Les sous disciplines sont innombrables, à titre d’exemple, on retrouve : la physiologie humaine, digestive, végétale, cellulaire, la physiologie de la douleur, du cœur, animale rénale,etc.difficile de s’ennuyer en physiologie !

La Biochimie

Étude des processus chimiques opérant à l’intérieur des organismes vivants, sans oublier bien évidemment leur interaction avec ceux-ci. Cette science semble être une sous-discipline de la biologie, de la chimie, de la biochimie. La biochimie se structure en 3 : l’enzymologie, la biologie structurale et le métabolisme.

La génétique

C’est une science visant à déterminer le phénotype ou encore l’ensemble des caractéristiques apparentes d’un individu. Pour faire simple, c’est la science qui étudie l’hérédité. Elle va jusqu’à étudier, la transmission des caractères d’un individu, d’une génération à une autre et en détermine les évolutions. Parmi ces sous-disciplines, la génétique humaine, animale, mendélienne, la génétique des populations, etc.

La biologie moléculaire

Sous discipline de la biologie, elle se concentre sur la base moléculaire et de son activité moléculaire au sein et entre les cellules. À cette étude de l’activité moléculaire, s’ajoutent la synthèse moléculaire, la modification, les mécanismes et leurs interactions.

La physiopathologie

Branche moderne de la pharmacologie, cette science aura contribué au développement de l’étude des médicaments qu’est la pharmacologie. En effet, elle aura permis l’essor d’une connaissance plus approfondie des réalités, des troubles ou encore des dysfonctionnements qui interviennent dans le fonctionnement des organes lorsque le système est attaqué par une maladie.

Ainsi tant que les mécanismes profonds du fonctionnement d’un organisme sous l’influence des maladies ne sont pas clairement mis à nu, la pharmacologie peut s’avérer inopérante. C qui arrive dans certains cas tels que : L’Alzheimer dont l’efficacité médicamenteuse est d’un bilan mitigé tout comme la question de l’efficacité du traitement de l’obésité. Parlons maintenant de l’apport des biotechnologies sur la pharmacologie.

L’apport des biotechnologies

Grâce à l’évolution des sciences et de la technologie, les biotechnologies ont connu un essor phénoménal avec un impact notoire sur la pharmacologie. Certains médicaments de par leur spécificité biologique étaient particulièrement difficiles à fabriquer. Parmi ces substances médicamenteuses, on retrouve l’insuline.

En effet pendant un certain temps l’origine de l’insuline était animale, aujourd’hui grâce aux biotechnologies il est possible de produire des insulines avec des origines humaines, ou encore des insulines qui ont été médicalement modifiées.

Quel en serait l’avantage, pourrait-on se poser la question ?

Eh bien, il est à 2 niveaux. Premièrement,répondre de façon plus spécifique aux besoins des patients souffrant pour le cas en présence du diabète, ensuite pour travailler à équilibrer la glycémie des patients.

De plus grâce à la biotechnologie la production en masse de certains médicaments est désormais possible. On n’oublie pas les progrès perceptibles et remarqués de cette dernière en physiopathologie dont l’exemple le plus palpable est la manipulation du génome.

Dans l’ensemble, la biotechnologie aura permis la mise sur pied de nombreux outils pharmacologiques dont le criblage à haut débit, la pharmacogénétique, sans oublier la pharmaco génomique dont l’objectif est de faire usage de l’information génomique pour proposer aux patients des thérapies individualisées.

Et si on parlait dans le vif du sujet : la pharmacologie et son principe général.

Parlons de Paul Ehrlich, qui est considéré comme le pionnier des principes généraux de la pharmacologie. Tout comme Paracelse déjà il y a bien longtemps, pour Paul Ehrlich le principe général de la pharmacologie était celui de poser les bases d’une approche curative d’une maladie.

De façon plus spécifique, l’efficacité d’un médicament devait prendre automatiquement en compte les éléments chimiques en déséquilibre au sein de l’organisme. Pour répondre à un problème de santé, il faudrait d’après lui associer indubitablement la chimie, la physique, et la biologie.

Les médicaments et leurs particularités

Il faut partir d’un principe qui est clair, c’est celui selon lequel les substances médicamenteuses prescrites aux sujets souffrant de maladie ne sont pas le résultat d’une consultation des étoiles et des esprits qui n’ont pas grand-chose à faire si ce n’est de veiller sur l’homme. Vous l’aurez compris, les médicaments, leurs spécificités et surtout leur efficacité et effectivité dans leur application ne sont pas le résultat de quelques élucubrations. Tout au contraire, il s’agit d’une étude approfondie, du lien de causalité.

Autrement dit, le médicament prescrit vise l’éradication ou le soutien d’une cible, au sein d’une cellule, d’un système, d’une molécule, en particulier. L’avantage est celui de réduire voire annuler toute possibilité d’effets indésirables, ou encore d’effets secondaires. Ainsi une molécule qui n’est pas en mesure de cibler la cellule au sein de laquelle elle sera active est non seulement un risque certain d’inefficacité de la cure et encore plus dangereux, susceptible de produire des effets néfastes sur la santé.

C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles les cibles des médicaments se tournent principalement sur les protéines. Mais il peut arriver qu’il existe quelques exceptions, en effet la cible des substances médicamenteuses peut être tournée également vers les lipides, toutefois, tel est le cas dans certaines circonstances assez spécifiques. Pour donc revêtir le qualificatif de cible, il est impératif qu’une protéine exerce au sein de l’organisme une fonction régulatrice. En effet, les protéines sont généralement reconnues pour être à la base d’une multitude d’activités physiologiques. Dans ce contexte, on peut comprendre pour quelle raison, les substances médicamenteuses peuvent avoir une influence probante sur ces dernières.

Le principe de la liaison

Au sein d’un milieu physiologique, on peut définir une cible comme étant tout composant capable de lier soit un composant naturel de l’organisme soit un composant extérieur, le but étant de pouvoir générer une action pharmacologique. À titre d’exemple, pour favoriser l’augmentation de la glycémie, le contrôle de l’information, le contrôle de la diurèse de Sodium, l’apparition des caractères sexuels secondaires, le maintien de la nidation, etc., une liaison entre les récepteurs aux stéroïdes et les hormones stéroïdiennes est nécessaire.

Sur une tout autre lancée, mais de mêmes ordres : Le contrôle du rythme cardiaque, le maintien de la pression sanguine, ou encore l’augmentation de la glycémie est produit à l’issue de la liaison entre les récepteurs adrénergiques et l’adrénaline. Pour ne citer que ces quelques exemples illustratifs.

Toutefois, il faudra retenir que les analogues de l’adrénaline peuvent être utilisés à titre curatif pour combattre certains effets de l’adrénaline et amines endogènes. Au final, on peut donc aisément également constater qu’en dehors des composants naturels, la cible peut procéder à la liaison de composés chimiques ayant un degré de similitude chimique et biophysique assez considérables.

Ainsi pour faire simple, un médicament peut être vu comme une molécule opportuniste qui peut trouver au sein d’un organisme une cible qu’elle peut reconnaitre, occuper ce rôle sans pour autant son ingestion avoir pour destination spécifique et finale, cette dernière.

La pharmacologie et ses méthodes d’études

Les médicaments très souvent produits dans les laboratoires pharmaceutiques sont pour la plupart des solutions médicamenteuses abouties qui ont subi un certain nombre d’étapes. Depuis les nombreuses étapes, les unes plus complexes que les autres et ce de façon croissante, telle l’analyse moléculaire in vitro aux tests cliniques sur les patients.Différents procédés d’évaluation sont mis sur pieds pour s’assurer de l’efficacité des médicaments produits et proposés à des fins thérapeutiques. Tout commence par :

Les études de laboratoires

Il s’agit principalement de la mise en avant des fonctionnalités du matériel biologique, bien évidemment à cela s’ajoutent des systèmes plus complexes qui sont disponibles grâce aux avancées de la biotechnologie, à titre d’exemple, les cellules transfectées. Le principal avantage du matériel biologique et de la biotechnologie est sans doute, la possibilité de mettre en avant un système hautement performant en ce qui concerne la question de la reproductivité des médicaments, permettant ainsi d’établir un lien entre les propriétés chimiques et biologiques de qualité standard, quelle que soit la masse qui a été produite.

On peut toutefois leur faire une petite critique qui se résume en l’assertion suivante : c’est que ces systèmes de reproduction n’évaluent pas nécessairement, une fois le médicament ingéré, ses effets sur l’organisme, sur le rythme cardiaque, etc. Toutefois, à leur décharge, ce serait faire preuve d’un peu trop d’exigence vis-à-vis de leur fonctionnalité première.

Les études cliniques

Avant de procéder à la production des substances médicamenteuses, il est impératif et logique de procéder à des études cliniques. C’est au travers de ces étapes de recherches et d’analyses qu’il est possible de déterminer l’orientation d’un médicament à savoir : curatif ou préventif. Et même au-delà pour attester de sa pertinence et de son efficacité une étape relative aux différents tests effectués se doit d’être faite afin de valider le caractère concluant de ceux-ci.

 Aussi afin d’éviter de prescrire aux patients des médicaments qui soient inefficaces(car ils ne répondent pas aux besoins de la cible) soient dangereux en ceci qu’ils pourraient être à l’origine d’effets indésirables, dont la teneur serait grave, les études humaines d’un médicament doivent pouvoir  respecter certaines exigences. Ces dernières visent à :

–     Déterminer et assurer, et ce de façon précise les conditions de sécurité du médicament,

–    définir au détail près ses indications,

–    Le taux de la population pour lequel le résultat est plus positif que négatif et vice-versa,

–    Les facteurs économiques permettant la sortie et l’effectivité du médicament affecté au traitement d’une maladie

Ainsi le retour des évaluations thérapeutiques sera basé uniquement sur des évènements factuels tels les résultats des éléments cliniques.

Plusieurs paramètres doivent en définitive être pris en compte depuis l’étape des analyses cliniques, aux essais cliniques jusqu’à la commercialisation du médicament. On retiendra tout simplement que la pharmacologie représente toute une science qui s’appuie autant sur des recherches que sur le développement des sciences et techniques avec une seule et même fin : Éradiquer autant que faire se peut la maladie, ses effets néfastes et ainsi prolonger la durée de vies de l’homme en général et des animaux par extension.

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