L’Histologie

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Dr. Brice Payet

Étudiant en médecine ou aspirant, il existe une matière qui captera sans doute de façon particulière l’attention des participants, toutefois, en mal et en soif de connaissance, tout le monde peut également trouver un intérêt particulier à parler de ? Devinez quoi : L’histologie !

L’histologie, voici là un bien grand mot, un peu d’étymologie ne pourra nous faire que le plus grand bien. Alors l’histologie c’est quoi ? La définition la plus simple s’avère être tout simplement la science qui étudie les tissus biologiques, ou encore la description à l’échelle macroscopique des différents systèmes, appareils de l’organisme. Alors si vous êtes un passionné d’histologie, vous devriez sans doute également prendre plaisir à étudier de plus près l’anatomie.

Mais pour l’heure, ajoutons à notre début de recette, une jolie petite histoire introductive ! Marcelo Malpighi médecin naturaliste qui aura consacré l’essentiel de sa carrière à des études et à des recherches scientifiques portant sur la structure végétale, animale et biologique au courant du 17e siècle. Ce travail acharné lui aura valu la reconnaissance du père fondateur de cette discipline aujourd’hui connue et enseigné de par le globe qu’est l’histologie.

Les évolutions de l’histologie dans le temps

Toutefois, la notion d’histologie, d’étude des tissus est réellement reconnue aux environs du 18e siècle par le célèbre Médecin français Xavier Bichat, médecin biologiste spécialisé en anatomie. Ces différentes évolutions sont des présages à la naissance du concept d’organisme structural, donnant ainsi l’échelle des éléments qui sont les composantes biologiques de l’organisme humain, végétale, animale, etc. C’est ainsi que l’on distinguera sur une base croissante de :

–    Les cellules qui à tour de rôle formeront

–    Les tissus qui formeront

–    Les organes

–    Le système et tout l’ensemble bien coordonné formeront

–    Le corps

Grâce à l’évolution des sciences et de la technologie, l’histologie prend réellement son essor sur le 19e siècle avec l’arrivée du « Microscope ». Voilà un tout petit peu pour notre édification intellectuelle. Passons au vif du sujet.

L’histologie : une vue 360° sur la discipline

Comme on l’a dit un peu plus haut l’histologie, c’est une science qui étudie les tissus. Aussi, un tissu est formé par un ensemble de cellules qui sont identiques et qui effectuent un mouvement perpétuel de rassemblement. L’objectif étant de former un tissu tout ce qu’il y’a de plus fonctionnel. Des cellules il y en a à foison dans le corps, elles peuvent différer les unes des autres, on le concède, cependant elles ont un seul et même objectif : maintenir dans le système un seul et même équilibre dans le milieu interne dans lequel elles évoluent.

Les différents types de Tissus

Il en existe 4 grands types de tissus :

–    Le tissu épithélial dont la fonction consiste à recouvrir,protéger et secréter

–    Le tissu musculaire qui intervient dans les mouvements que le corps peut exécuter

–    Le tissu nerveux à l’origine de la communication, l’harmonisation et le contrôle de notre corps.

–    Le tissu conjonctif qui va servir de structure et de support

–    Tissu sanguin où l’on retrouve les organes hématopoïétiques

Ne pouvant pas totalement aborder au détail près tous les types de tissus, nous essaierons de nous focaliser sur le tissu épithélial, le tissu musculaire et le tissu nerveux

Parlons du tissu épithélial

Il est composé de cellules épithéliales qui sont serrées les unes les autres. On dit généralement que sont des cellules jointives, voire polaires. Elles seront la frontière entre la lumière, ou cavités ou encore l’environnement externe et l’environnement interne tel le sang. Ainsi le pôle apical sera la partie superficielle des parois des cavités.

Certains échanges interviennent donc entre la lumière des cavités et les cellules épithéliales, ce grâce à des protéines apicales. Afin de permettre une communication transcellulaire, il existe des jonctions entre les cellules. Pour terminer un pôle basal, qui représente la couche de collagène sur laquelle les cellules peuvent demeurer ensemble sur la paroi la plus profonde. Les échanges donc les plus profonds sont réalisés à ce stade entre les cellules, la matrice extracellulaire et les vaisseaux sanguins.

Quelques caractéristiques du tissu épithélial

Le tissu épithélial possède la particularité d’être invascularisé, pour donc être approvisionné en sang, il a besoin des tissus conjonctifs qui l’entourent. Il existe donc ainsi 2 types d’épithéliums, à savoir l’épithélium de revêtement et l’épithélium glandulaire avec des formes toutes aussi différents les uns des autres. L’épithélium pavimenteux simple se retrouve généralement au niveau des poumons, des alvéoles, ensuite viennent les épithéliums pavimenteux stratifiés très présents au niveau de la peau et de la cavité buccale. Sans oublier l’épithélium cylindrique simple que l’on retrouve dans les intestins grêles. Enfin l’épithélium cylindrique cubique dont la fonction principale sera de secréter la salive, ou le suc gastrique dans l’estomac.

Parlons du tissu musculaire

Contrairement au tissu épithélial, le tissu musculaire est généreusement vascularisé autrement dit il reçoit et renvoie beaucoup de sang. Il existe 3 types de tissu musculaire à savoir :

–    Le tissu musculaire trié ou squelettique

Composé de cellules musculaires longues avec des striations régulières et parallèles.

Comment fonctionne le tissu musculaire squelettique ?

Enveloppé dans un tissu conjonctif appelé Sarcolemme, c’est ce dernier qui sera opérationnel sous la peau et sur la structure afin d’impulser le mouvement, mais également pour garantir l’équilibre et la stabilité de la silhouette, autrement dit, c’est l’un des éléments qui vous permet de vous tenir droit et en équilibre. En périphérie donc du Sarcolemme contre la membrane, on retrouve une multiplicité de noyaux ovoïdes allongés dans le sens de la fibre, ce sont des cellules polynucléés. Ils ont la particularité d’assurer également le rôle de thermorégulateur, puisqu’ils sont à l’origine de 80 % de la température corporelle. Ces tissus sont également composés de filaments épais parmi lesquelles on retrouve la myosine et de filaments fins connus sous le nom d’actine. La contraction musculaire étant volontaire, on constate donc que les mouvements physiques que nous effectuons proviennent des glissements actifs qui existent entre les filaments de myosine et d’actine.

–    Le tissu musculaire cardiaque :

Que l’on retrouve au niveau des tissus du myocarde. À quelques différences près sa structure n’est pas très différente de celle du tissu strié. Toutefois, si pour le tissu musculaire strié l’action est volontaire puisqu’elle intervient lorsqu’un sujet lambda souhaite effectuer un mouvement, c’est tout à fait le contraire pour le tissu musculaire cardiaque.

Comment fonctionne le tissu musculaire cardiaque ?

L’action de contraction du myocarde étant involontaire, c’est ainsi que tout naturellement la contraction se fera également indépendamment de la volonté de l’homme, ou des animaux. Ce qui pour le coup est plutôt bien pensé, la nature semble-t-il a su bien faire les choses. Car il aurait suffi si l’action était volontaire d’oublier d’impulser une contraction du myocarde juste pour quelques secondes que l’on serait facilement et en un clin d’œil passé de vie à trépas.

Les cellules du tissu musculaire sont certes striées, cependant elles ne sont pas parallèles, d’ailleurs les striations dont elles sont constituées sont plus épaisses que les tissus squelettiques, qui séparent les cellules entre elles.

Elles se présentent sous forme de divisions successives. Ainsi ces disques dotés de ports électriques assez larges permettent aux signaux électriques et chimiques de passer rapidement et facilement d’une cellule (qui sont en général mononuclées c’est-à-dire qu’elles ne possèdent qu’un seul noyau) à l’autre assurant ainsi une contraction beaucoup plus harmonieuse du myocarde.

–    Le tissu musculaire lisse

On le retrouve généralement au niveau de la paroi des organes creux, comme par exemple, les intestins grêles, ou encore au niveau des vaisseaux sanguins tels les capillaires pulmonaires. Comme son nom l’indique, ce tissu musculaire est lisse parce qu’il ne contient pas de stries, il est plutôt formé de cellules serrées dites fusiformes, elles sont donc ainsi épaisses et effilées aux extrémités, sans oublier qu’elles possèdent également la particularité d’être mononucléés.

Comment fonctionne le tissu musculaire lisse ?

Tout comme le tissu cardiaque, son action est involontaire. Ainsi les organes comme le sphincter et d’autres parois, auront la latitude de fonctionner librement et à plein régime. Contrairement aux autres tissus musculaires, les contractions du tissu musculaire lisse seront beaucoup plus lentes et plus soutenues.

Toutes ces cellules n’évoluent pas de manière indépendante, elles font toutes parties de cellules contractives du corps, elles font partie d’un tissu et donc d’un organisme dit pluricellulaire. Bien évidemment, il en existe quelques-unes qui sont monocellulaires. Mais avant de parler du tissu nerveux petit rappel portant sur le système nerveux

Le tissu nerveux fait partie intégrante du système nerveux

Il fait partie des composantes formant le système nerveux. À ce propos, on distingue le système nerveux central, au sein duquel on retrouve bien évidemment l’encéphale autrement dit le cerveau, et la moelle épinière. De l’autre côté, le système nerveux périphérique où l’on retrouve tous les vertèbres et les ganglions qui sont externes au crâne et à la colonne vertébrale. Totalement fusionnels, le système nerveux et le système endocrinien, travaillent à mieux moduler l’organisme dans le but de permettre à celui-ci de facilement s’adapter aux changements environnementaux.

Place au tissu nerveux

Ils ont principalement 2 grandes fonctions à savoir :

–    Recevoir des stimuli qui sont considérés comme des entités de transmission des informations venant du milieu qui entoure le tissu nerveux, avec en retour un renvoi d’impulsions électrique afin de permettre à l’organisme de s’adapter à son environnement.

–    Renvoyer à l’organisme des impulsions électriques, pour ce faire, il est impératif que les stimuli soient opérationnels et fonctionnels.

•    Les cellules du système nerveux

Parmi ces cellules, on retrouve :

–    Les cellules gliales

–    Les neurones qui sont considérés comme étant les cellules nerveuses par excellence.

Elles occupent une place prépondérante au sein des cellules nerveuses, pourquoi me diriez-vous ? Eh bien, parce que ce sont ces entités qui créent et conduisent des impulsions électrochimiques principalement logées dans le système nerveux central. On en retrouve cependant plus précisément 2 types de neurones situés dans le système nerveux périphérique à savoir :

–    Les neurones sensitifs situés dans les ganglions spinaux,plus précisément tout le long de la moelle épinière,et dans le canal crânien, mais également dans les ganglions des nerfs crâniens

–    Les neurones végétatifs situés près des tissus qui composent le foie l’estomac, etc.

•    L’anatomie des neurones

Qu’il s’agisse des neurones sensitifs ou des neurones végétatifs, l’anatomie est la même. En effet on retrouve donc ainsi :

–    Le corps : composé de toutes les parties que l’on peut retrouver au sein d’une cellule(Noyau, mitochondrie, cytoplasme, réticulum andoplasmique, appareil de Golgi, etc.)

–    Les dendrites : Un peu en forme d’arbre, elles ont pour principale fonctions de collecter toutes les informations, les signaux issus de l’environnement du neurone. C’est comme qui dirait l’extrémité de la cellule qui reçoit les signaux.

–    L’axone : En forme de tige, elle représente l’extrémité transmetteuse de la cellule, il transportera ainsi le signal jusqu’au tissu cible pouvant être soit d’autres neurones, les glandes ou encore les muscles
On termine avec les cellules gliales qui ont une fonction non négligeable au sein du tissu nerveux.

Et si on en parlait ?

Elles forment l’environnement des neurones, elles les entourent et participent au contrôle de leur environnement chimique et électrique en leur apportant leurs nutriments et en éliminant leurs déchets.

Il en existe 2 types à savoir :

Les macroglies à titre d’exemple, les astrocytes responsables de la survie du neurone, car elles ont la responsabilité de maintenir l’équilibre chimique existant dans le liquide extracellulaire. Elles assurent également le lien entre les neurones et les vaisseaux sanguins.

 Quant aux oligo dentrocytes, elles sont responsables de la création de myéline présente dans le système nerveux central. En effet, la myéline est une substance qui viendra envelopper les axones, pour les isoler et les protéger. Par contre dans le système nerveux périphérique, la myéline est composée de cellules appelées cellules de Schawn.

Enfin les microglies qui sont des cellules qui entrent dans le mécanisme de phagocytose. Elles représentent environ 5 % et ¼ des cellules du système nerveux central. En forme étoilée, elles ont une fonction macrophage et assurent principalement l’immunité du système nerveux.

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